C’est une tradition. Les médailles olympiques sont conçues, confectionnées et frappées par le pays hôte. Quelques standards sont encore d’usage pour faire honneur aux origines des JO. Notamment la représentation de Zeus et Niké, déesse de la victoire, sur l’avers. Lors des Jeux d’Athènes en 1896, les premières médailles sont conçues par le sculpteur français, Jules-Clément Chaplain. Cocorico !

128 ans plus tard, c’est au tour de Philippe Starck de s’occuper du design des médailles olympiques. L’idée est novatrice et représente
parfaitement l’idée de partage dans le sport.

« Made for sharing »

Le slogan et la médaille sont en totale symbiose avec l’état d’esprit Paris 2024. L’ultime récompense olympique, imaginée par Starck,
implique le partage qu’a toujours voulu le CIO (Comité international olympique).

Trois disques à l’arrière de la médaille sont aimantés les uns aux autres. Ainsi, le médaillé pourra donner une partie de sa victoire aux
personnes de son choix.

La réussite devient collective

« Le médaillé pourra prendre sa médaille, la séparer pour laisser la place à trois autres médailles, à offrir à ses proches comme témoin de
ce grand jour, de ce grand moment de dépassement de soi. » PhS, Starck.fr

Ce n’est pas la première fois que les Jeux font appel au designer. En 1992, pour les JO d’hiver d’Albertville, Philippe Starck avait conçu la
flamme et la vasque olympique.